
Jeanne est la fondatrice de My Dream Adventures, une agence de voyage située à Sydney et opérant dans toute l’Australie. Née de parents français consumés par l’envie de voyager, la jeune femme a ainsi grandi et exploré l’île-continent et ses pays voisins dès sa plus tendre enfance. Développant un appétit insatiable pour les voyages, c’est tout naturellement qu’elle fait carrière dans l’industrie du tourisme pendant plus de dix ans. Puis en 2017, Jeanne se lance et devient entrepreneuse en créant My Dream Adventures, l’alliance parfaite entre sa passion et son expertise du secteur. Et c’est en 2020 qu’elle rejoint le réseau de la French-Australian Chamber of Commerce du New South Wales. Elle nous raconte pour Rendez-Vous Australie, en partenariat avec la FACCI.
Jeanne, dans quelles circonstances es-tu arrivée en Australie?
Jeanne : Je suis une enfant d’expatriée. J’avais 1 an la toute première fois que je suis venue. Mon père ayant été muté à Sydney, ma famille et moi y avons séjourné pendant sept ans. Durant ces années-là, comme beaucoup d’étrangers avant elle, ma mère est tombée amoureuse de l’Australie. Au point qu’elle nous déclare un jour : “on peut repartir en France mais pas avant d’avoir obtenu la nationalité australienne. Nous devons être sûrs de pouvoir revenir un jour ». Elle a donc fait le nécessaire. Je pense que c’était plus facile à l’époque !
Après avoir obtenu la citoyenneté australienne, nous avons quitté l’Australie pour Singapour avant de rentrer en France quelques années plus tard. Même si j’étais encore très jeune, je n’avais qu’un rêve : revenir en Australie ! Après mon bac, j’ai commencé mes études à Paris. Je voulais m’assurer de ma volonté de repartir. Autant vous dire que cette année n’a fait que confirmer ce désir. C’est ce que j’ai fait en 2006 il y a maintenant 15 ans. Direction Sydney dans un premier temps où j’ai vécu un long moment. Puis je me suis installée à Brisbane et à Newcastle, tout en continuant à voyager à travers le pays. Je vis actuellement dans la région de Byron Bay, au nord du New South Wales.
Comment a commencé My Dream Adventures ? Qu’est-ce qui t’a conduit à entreprendre en Australie ?
Jeanne : J’ai commencé ma carrière en tant qu’agent de voyage. C’était mon premier emploi il y a 12 ans. Je travaillais pour une agence dont la cible principale était les backpackers (les jeunes routards). On organisait des packages sur-mesure pour tous ceux qui souhaitaient voyager non seulement en Australie, mais aussi en Nouvelle-Zélande et aux Îles Fidji. Les destinations que nous proposons d’ailleurs aujourd’hui chez My Dream Adventures. J’adorais mon métier ! Je partageais tous les jours ma passion et mes connaissances du pays car j’avais déjà beaucoup voyagé en Australie.
Après plusieurs années, l’agence s’étant bien développée, on nous demandait de vendre toujours plus de séjours et de forfaits. Je me rendais bien compte que les formules et les destinations n’étaient pas adaptées à tous nos clients. Cela a commencé à me poser un gros problème car ce que j’aimais par-dessus tout était de m’assurer que mes clients allaient vivre l’expérience qu’ils souhaitaient. C’est ce qui m’a poussée à monter ma propre agence, et c’est comme ça qu’est née My Dream Adventures en 2017.
Justement, peux-tu nous présenter l’offre de My Dream Adventures ? Selon toi, qu’est-ce qui vous différencie ?
Jeanne : My Dream Adventures est une agence de voyages axée sur les aventures sur-mesure à travers l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Îles Fidji. Notre spécialité : les voyages éco-responsables ! C’est d’ailleurs l’une de nos valeurs fondamentales que nous plaçons au cœur de tout ce que nous faisons et proposons.
Nos formules privilégient les hébergements éco-certifiés, et nous recommandons toujours des activités culturelles issues des communautés indigènes lorsque cela est possible. De plus, notre équipe est très impliquée dans la préservation de nos destinations et dans la promotion du tourisme durable. Nous connaissons nos destinations de fond en comble pour les avoir toutes parcourues maintes et maintes fois. Notre connaissance du terrain et notre réseau font notre expertise.
Qui sont vos clients ? Des expatriés français, des Australiens ?
Jeanne : Comme beaucoup d’entreprises, notre clientèle a évolué depuis le début de la pandémie. Avant la crise, nous avions un mélange de clients français et australiens. Beaucoup de visa vacances travail ou d’étudiants européens – ainsi que leurs familles, qui venaient leur rendre visite – faisaient appel à nos services. C’est le voyage d’une vie pour eux.
Nous avions également de nombreux touristes français qui venaient ici en vacances. Mais depuis la pandémie de Covid, notre clientèle se compose principalement d’expatriés français installés ici et également de quelques Australiens.
Comment My Dream Adventures arrive à survivre en temps de pandémie mondiale et de “travel ban” australien ?
Jeanne : Cela n’est pas facile… Dans le secteur du tourisme, nous faisons face à un vrai défi. Nous avons bien géré dès le début des restrictions, en prenant rapidement la décision de fermer nos agences physiques (Sydney et Melbourne). Nous avons passé sans difficulté toutes nos opérations en ligne pour limiter nos coûts.
Par chance, nous avions commencé à développer une nouvelle clientèle avant la pandémie – notamment des partenariats avec des organisations francophones. Ce nouveau marché d’expatriés nous a permis de survivre pendant la crise.
Qui sont vos concurrents ? Comment My Dream Adventures se différencie ?
Jeanne : on peut séparer nos concurrents en deux parties. Nous avons des concurrents qui sont à l’étranger et des concurrents qui sont ici en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Notre grand point de différence avec nos concurrents qui sont basés à l’étranger est que nous sommes sur place. Nous connaissons très bien nos destinations, nous y avons beaucoup voyagé et continuons de les explorer toute l’année. Être sur place est un réel avantage car nous sommes les premières à recevoir les informations sur les destinations, les fournisseurs, les tours-opérateurs, les hébergements, etc. Nous avons l’occasion de les rencontrer régulièrement lors d’événements de l’industrie du tourisme et avons donc une relation très forte avec eux.
Avec nos concurrents qui sont basés ici, soit en Australie soit en Nouvelle-Zélande, notre différence principale est notre engagement pour le tourisme responsable. C’est une valeur qui nous tient énormément à cœur, et qui est essentielle dans notre vision. Elle guide tous nos futurs développements. Nous mettons aussi un point d’honneur à ce que les voyages que nous créons pour nos clients correspondent totalement à leurs attentes et à leur manière de voyager, leur personnalité. Nous sommes vraiment dans l’ultra-personnalisation pour garantir des aventures inoubliables.

Est-ce que le voyage responsable a toujours fait partie de l’ADN de My Dream Adventures ?
Jeanne : Le voyage responsable est au centre de nos activités depuis le début de la création de My Dream Adventures. C’est un projet qui me tient personnellement à cœur et toute l’équipe est passionnée par le sujet. Elles m’ont donc naturellement soutenue dans le développement de nos actions en ce sens.
Qu’est-ce que le voyage responsable selon toi ? Comment le définirais-tu ?
Jeanne : C’est une grande question et on pourrait en parler pendant des heures mais pour faire simple, cela commence avec le fait que le tourisme a souvent été accusé de contribuer à la dégradation de la planète. C’est un fait, car lorsque nous voyageons, nous avons un impact sur nos destinations et sur les cultures que nous découvrons. Le voyage responsable permet donc de pouvoir voyager en minimisant cet impact au maximum.
Comment minimiser cet impact ? En privilégiant des tours-opérateurs ou des hébergements qui sont éco-responsables, qui opèrent de façon locale et qui ont un réel intérêt pour les cultures indigènes locales. Ces 3 points sont vraiment importants pour nous. Avec le voyage responsable, l’objectif c’est d’essayer de “ne laisser rien d’autre que des traces de pas derrière soi” et de repartir avec une compréhension de l’environnement et des cultures que l’on a découverts. Repartir avec un bagage qui va nous servir dans notre quotidien, qui peut changer notre vie, et la vie de nos proches.
En tant qu’agence de voyage, il y a un autre aspect qui nous tient à cœur : le tourisme se doit d’éduquer les voyageurs. Cela peut être des choses aussi simples que de choisir une crème solaire qui n’aura pas d’effets néfastes sur la Grande Barrière de Corail, ou que de faire une immersion dans les cultures indigènes locales.
Selon toi, comment est perçu le tourisme responsable par les Français, les Australiens ? Est-ce que tu observes une différence ?
Jeanne : Effectivement, j’observe quelques différences. J’ai vécu pendant longtemps dans les deux pays; les deux cultures font partie de moi. J’ai eu la possibilité de voir comment cette question a évolué dans ces deux cultures. Selon moi, la France est plus en avance sur la question du tourisme responsable. En France, on retrouve une culture du voyage d’apprentissage. Alors qu’en Australie, la culture du divertissement tient une place plus importante. Ces points de vue affectent forcément l’urgence de la question du tourisme responsable. En France, on a un grand intérêt pour les musées, l’histoire, les lieux qu’on visite, la connexion avec les peuples locaux, etc. Bien sûr, on retrouve cela aussi en Australie mais principalement nous remarquons une recherche du fun, de l’adrénaline et globalement du divertissement dans les voyages.
En Australie, je pense que le concept de l’écotourisme peine à trouver sa place car c’est un pays qui est tellement différent, gigantesque ! Les lignes de train ne sont pas aussi développées qu’en France. Par conséquent, la question de prendre la voiture ou non ne se pose pas vraiment pour explorer l’Australie. Il va falloir non seulement une voiture mais une voiture adaptée, souvent plus gourmande en carburant. On a aussi l’habitude de vivre, grandir et,d’évoluer dans un pays qui est assez intact, au premier abord en tout cas. On se rend donc moins compte de l’urgence de développer un tourisme responsable.
Dans des pays européens plus petits, comme la France, où il y a beaucoup plus d’infrastructures, de développement et de monde, cette urgence se fait sentir davantage. En revanche, nous notons un changement d’attitude avec la jeune génération australienne : elle est plus sensible et plus éduquée au sujet du tourisme responsable et des problèmes environnementaux. Et les offices de tourisme du pays tels que Tourism Australia ont adopté un discours sur le voyage responsable. La population a notamment eu une prise de conscience avec la dégradation de la Grande Barrière de Corail, et se bat enfin pour la sauvegarder. L’Australie rejoint le reste du monde lentement mais sûrement sur l’urgence climatique et la nécessité de voyager de manière responsable.
Penses-tu que le tourisme responsable est un effet de mode ou bien une modification de la pratique du voyage ?
Jeanne : Oui, c’est un effet de mode, c’est certain ! Mais c’est une très bonne chose, et je m’en réjouis ! Car même si c’est un effet de mode, cela fait prendre conscience aux voyageurs de leur impact sur l’environnement. Cette prise de conscience permet des changements durables dans la façon de voyager.
Mais alors, comment voyage-t-on en Australie ?
Jeanne : L’Australie est le pays du roadtrip, du camping et de l’aventure. Quand nous étions enfant, je me souviens que nous avions l’habitude d’aller camper au milieu du bush avec mes parents. Lorsqu’on visite un pays comme l’Australie, le musée n’est pas en première position sur votre visit list, même s’il y en a beaucoup de grande qualité. Les gens viennent pour les musées à ciel ouvert comme la Grande Barrière de Corail, les forêts ancestrales, le rock art (art aborigène sur roche). Sans oublier bien sûr une faune et flore uniques. Des choses que vous ne verrez nulle part ailleurs. C’est un pays de voyage en plein air.
Chez My Dream Adventures, nous avons également remarqué que les Australiens réinventent le tourisme d’aventure en ajoutant une touche de luxe à leurs voyages en plein air. Ils sont habitués au camping et aux longs trajets en voiture depuis leur enfance, alors en grandissant, ils semblent rechercher des expériences premium et uniques dans la nature. Nous avons donc une large offre de glamping (la contraction de glamour et de camping) et d’éco-lodges en Australie. Il semble que les aventures en plein air mêlées à des expériences premium contribuent à développer un voyage responsable plutôt luxueux.
Y-a-t-il des freins au voyage responsable ? Comment cela est-il perçu ?
Jeanne : Effectivement, certains y voient une perte de confort et associent le voyage responsable comme une aventure roots ou hippie à laquelle ils ne s’identifient pas. Alors que l’Australie est le pays parfait pour contrer ça avec le glamping et les éco-lodges comme cités plus haut.
Le deuxième frein se situe au niveau culturel. Tout le monde ne se rend pas forcément compte de la richesse des peuples indigènes. De plus, il faut avoir une certaine connaissance pour s’immerger dans des cultures indigènes locales. On évoque souvent la culture aborigène mais ce sont LES cultures aborigènes. C’est un pays gigantesque, comparable à la taille de l’Europe, d’une région à une autre il y a une variété incroyable de cultures.
Parfois, on rencontre des gens qui pensent avoir eu une expérience globale de la culture aborigène en ayant eu une expérience dans une région spécifique. Or, il est impossible de la résumer ainsi. D’une région à une autre, on peut vivre des expériences très variées. Il y a un nombre incalculable de dialectes différents. Les peuples aborigènes ne se comprennent pas forcément entre eux, ils ont des pratiques très différentes d’une tribu à une autre.

Les étrangers en visite en Australie évoquent souvent le désir de rencontres authentiques avec les peuples aborigènes. Or, il n’est en réalité ni évident de les rencontrer ni facile d’interagir avec eux. Comment abordes-tu ce sujet avec les voyageurs qui te le demandent ?
Jeanne : Je ne veux pas du tout être négative sur le fait d’avoir des expériences authentiques avec les peuples aborigènes. Il y a de nombreuses expériences possibles et c’est merveilleux. Cependant, il faut quand même comprendre que le peuple aborigène a énormément souffert et reste traumatisé.
Il faut aussi comprendre que la communication entre le peuple aborigène et le reste de l’Australie est toujours très fragile. On a encore besoin de temps pour établir une relation de confiance et pouvoir développer des échanges positifs. Nous sommes sur la bonne voie, mais il y a encore du travail. Il est donc important de garder et développer un intérêt pour la culture aborigène. Car plus il y aura un intérêt, plus il y aura la possibilité de préserver et développer des offres touristiques authentiques.
Pour trouver des expériences authentiques aborigènes en Australie ou indigènes en Nouvelle-Zélande ou aux Îles Fidji, il est important de rechercher des expériences qui sont gérées et détenues par des communautés aborigènes. Ce sont eux qui accueillent les touristes et partagent leur culture. Chez My Dream Adventures, nous mettons un point d’honneur à travailler avec ces communautés. Idéalement, si une personne souhaite découvrir la culture aborigène, il est conseillé de faire un roadtrip ou d’aller rechercher dans chacune des régions, des cultures aborigènes locales pour se faire une réelle idée de la culture aborigène du pays.
Y-a-t-il des labels de tourisme durable en Australie ?
Jeanne : En Australie, il y a un label de tourisme durable Ecotourism australia. Il s’agit d’une organisation qui conçoit et délivre des programmes de certifications de tourisme responsable aux destinations et produits touristiques. Il garantit aux voyageurs que les produits certifiés sont soutenus par un engagement fort envers des pratiques durables. Ils ont développé plusieurs programmes tels que la protection de l’environnement et la conservation des cultures indigènes. La ROC certification (Respecting Our Culture) permet d’assurer que les expériences soient authentiques et respectueuses des communautés locales.
Chez My Dream Aventures, nous favorisons des opérateurs qui ont ces labels mais pas seulement. Pourquoi ? Car il s’agit d’un processus assez coûteux pour les opérateurs. Certaines petites entreprises ne peuvent pas se permettre ces labels mais sont vraiment impliquées et passionnées. Pour nous, elles cochent donc toutes les cases du tourisme responsable. Avec une implantation locale telle que la nôtre, nous avons la possibilité de pouvoir travailler avec elles.
Ta plus belle destination si tu ne devais en retenir qu’une en Australie et dans le monde ?
Jeanne : Question très difficile à laquelle je ne peux pas répondre ! J’ai un amour profond pour l’Australie, j’aime ce que ce pays me procure lorsque je l’explore de fond en comble. Il y a des paysages tellement variés et tous exceptionnels. Ce sont mes souvenirs d’enfance, les aventures que l’on a vécues avec mon mari lorsque nous étions jeunes, les 6 mois de voyage à travers l’Australie que nous avons récemment faits en caravane avec mon mari et mes filles… Je suis émue par la faune et la flore du pays, par son énergie, par ses cultures ancestrales.
Et puis, la Nouvelle-Zélande et les Îles Fidji qui complètent merveilleusement bien l’Australie. La Nouvelle-Zélande apporte ce côté montagneux que l’on a pas forcément en Australie. Quant aux Fidji, c’est la culture des îles du Pacifique, très joyeuse et accueillante – sans oublier la possibilité de trouver de bons rapport qualité-prix dans les resorts.
Ces trois destinations que nous proposons, se complètent très bien et forment ma destination préférée.

Quels ont été les plus grands obstacles que tu as rencontrés lors de la création de ton entreprise en Australie ? Quelles ont été tes plus grandes réussites ?
Jeanne : Il y en a eu plein ! Mais la principale difficulté que j’ai rencontrée est la concurrence féroce dans l’industrie du tourisme. Beaucoup de nos concurrents ont un business model basé sur le volume et donc nombreux sont ceux qui cassent les prix. Malheureusement, pour une agence comme la nôtre qui fait du sur-mesure et propose un service attentionné, ce n’est pas viable. Arriver à se faire une place parmi ce type de concurrents est un vrai défi !
Notre plus belle réussite ? Il y en a deux qui me viennent en tête lorsque je repense au chemin parcouru ces 4 dernières années. La première, ce sont les retours incroyables que l’on reçoit de nos clients voyageurs.
La deuxième, c’est notre équipe. Nous sommes toutes soudées, passionnées, rigoureuses, rassemblées autour des mêmes valeurs d’authenticité, d’honnêteté et de tourisme responsable. Nous avons toutes une vision commune pour le développement de My Dream Adventures et cela n’a pas de prix !
Des conseils pour ceux et celles qui souhaitent entreprendre en Australie ?
Jeanne : Tout d’abord, réfléchissez vraiment à « pourquoi vous démarrez une entreprise » – et gardez toujours ce « pourquoi » à l’esprit. En tant que jeune entrepreneur, on a tendance à dire “oui” à toutes les opportunités qui se présentent et ce n’est pas nécessairement constructif.
Vous devez garder votre “pourquoi” en tête et bien réfléchir à ce qui vous aidera à atteindre votre objectif. En tant qu’entrepreneur, il faut aussi savoir faire preuve d’adaptabilité – et ce, encore plus aujourd’hui. Parfois, il est essentiel d’aborder les problèmes sous un angle différent pour la survie de votre entreprise. Autre point clé : s’entourer des bonnes personnes.
D’un point de vue plus pragmatique, en Australie, il existe de nombreuses ressources en ligne disponibles pour les entrepreneurs. Nous nous sommes souvent référées au site du gouvernement qui regorge de nombreuses informations utiles, dont plusieurs heures de conseils business gratuits. Depuis Covid, des heures supplémentaires de coaching en entreprise ont été proposées pour aider à survivre à la pandémie.
Vous avez rejoint la FACCI du New South Wales en 2020, qu’est-ce que cela vous apporte?
Jeanne : Nous avons développé plusieurs partenariats, et celui avec la FACCI est vraiment très intéressant pour nous donner une exposition dans la communauté francophile. Cela nous aide à promouvoir notre agence au plus grand nombre. C’est parfait pour gagner en visibilité.
Quels sont vos projets pour My Dream Adventures ?
Jeanne : Notre objectif est de devenir l’agence de voyage éco-responsable incontournable pour ceux qui veulent découvrir l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les Îles Fidji. Nous souhaitons éduquer les voyageurs, les encourager à adopter de bonnes pratiques et à toujours garder à l’esprit la question suivante lors de leurs voyages : « Pourquoi devrions-nous voyager de manière responsable vers ces destinations ? Pour protéger leur beauté environnementale et culturelle.”
Quel est ton prochain rendez-vous ? 🙂
Jeanne : Ce sera une réunion d’équipe. Nous travaillons toutes à distance mais nous sommes très soudées. Nous discutons régulièrement du développement de My Dream Adventures, encore plus depuis la pandémie.
Plus long aurait été bien mieux !!!